Un des principaux gaz à effet de serre ; les activités humaines telles que la déforestation ou la combustion de carburants fossiles libèrent ce gaz dans l’atmosphère. Des processus naturels comme la croissance des arbres et des plantes peuvent absorber le carbone présent dans l’atmosphère et le stocker pendant leur durée de vie.
Unité de mesure visant à comparer et combiner l’impact relatif du potentiel de réchauffement global de l’ensemble des GES par rapport à celui du dioxyde de carbone.
Quantité totale de gaz à effet de serre émis (par exemple, empreinte carbone de l’entreprise ou d’un produit), généralement exprimée en kg ou tonnes de CO2e.
Lorsque les niveaux globaux d’élimination du carbone sont supérieurs aux émissions libérées dans des limites données. Cette élimination peut se faire de manière artificielle (par exemple, avec la capture du carbone) ou naturelle (séquestration biologique).
Équilibrage des émissions carbone résiduelles grâce à l’achat d’une quantité équivalente de crédits carbone (compensation carbone).
Un crédit carbone représente la réduction d’une tonne d’équivalent CO2 grâce à des projets de gestion du carbone dans le monde entier. Il existe différents programmes de certification pour la compensation carbone, comme le Gold Standard, le Verified Carbon Standard (VCS) ou encore le mécanisme de développement propre (MDP) de l’ONU. Ces programmes intègrent des processus de vérification permettant de valider et certifier les projets de réduction des émissions carbone avant qu’ils ne puissent entrer dans le cadre des crédits carbone. Ces crédits sont des biens digitaux que les entreprises peuvent acheter pour « compenser » leurs émissions carbone.
Captage et stockage de dioxyde de carbone biogénique, permettant de l’extraire de l’atmosphère pendant la durée de vie de la plante ou de l’arbre, et de le stocker dans la matière physique. La masse sèche d’un produit en bois est composée d’environ 50 % de carbone (C). À la fin du cycle de vie de ce matériau, le carbone stocké peut être à nouveau libéré dans l’atmosphère, par exemple via son incinération, sa dégradation naturelle ou sa décomposition dans une décharge. La gestion durable des forêts favorise la séquestration carbone.
Tient compte de toutes les activités à partir de l’extraction du matériau (berceau), notamment les activités de transport, raffinage, traitement et fabrication, jusqu’à ce que le matériau ou produit soit prêt à quitter l’usine.
Tient compte de l’ensemble des activités « cradle to gate », ainsi que du transport du matériau ou du produit vers son site d’utilisation.
Tient compte de l’ensemble des activités « cradle to site », mais également des émissions de GES associées à l’utilisation du matériau ou du produit (maintenance) et à sa fin de vie (élimination, réutilisation, recyclage).
« Le carbone préalablement incorporé correspond aux émissions associées à toutes les activités d’approvisionnement, d’extraction, de récolte des matières premières, de transformation de ces matériaux en produits de construction, leur transport vers le chantier et leur intégration à un bâtiment, puis leur remplacement, leur retrait et leur élimination à la fin de leur cycle de vie. » IGBC
Le carbone incorporé est l’empreinte carbone d’un matériau. Il tient compte de la quantité de gaz à effet de serre (GES) émis tout au long de la chaîne de production d’un matériau ou d’un produit. Il est habituellement mesuré sur l’ensemble du cycle de vie du matériau ou produit, jusqu’à sa sortie de l’usine ou jusqu’à son arrivée sur le chantier. Il tient compte de toutes les activités d’extraction, de transport, de traitement et de fabrication d’un matériau ou d’un produit.
Voir « Carbone incorporé »
Composants gazeux libérés dans l’atmosphère qui absorbent et émettent des rayonnements thermiques infrarouges. Cette libération entraîne une augmentation de la température de la Terre, ce qui produit un effet de réchauffement et contribue ainsi à l’état d’urgence climatique. Les gaz à effet de serre causés par l’activité humaine sont notamment le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) ou le trifluorure d’azote (NF3).
"Lorsque la quantité d’émissions carbone associées aux étapes de conception et de construction d’un bâtiment jusqu’à sa réception est nulle ou négative, grâce à des compensations ou à l’exportation nette d’énergie renouvelable produite sur site. " UKGBC
Une construction zéro émissions nettes doit également afficher une réduction des impacts carbone de la construction et de l’exploitation avant que l’on puisse tenir compte des compensations carbone.
Selon l’initiative SBTi, une entreprise atteint l’état de zéro émission nette lorsqu’elle n’a plus aucun impact sur le climat en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Atteindre ce statut de zéro émission nette implique les deux conditions suivantes :
Atteindre un niveau de réduction des émissions sur sa chaîne de valeur correspondant au niveau nécessaire pour parvenir au net zéro à l’échelle mondiale, par des moyens qui limitent le réchauffement à 1,5 °C, avec un dépassement faible ou inexistant.
Neutraliser l’impact des éventuelles sources d’émissions résiduelles en supprimant définitivement un volume équivalent de CO2 atmosphérique.
« Lorsque la quantité d’émissions carbone associées à l’énergie d’exploitation du bâtiment est négative ou égale à zéro sur une base annuelle. Un bâtiment zéro émissions nettes est extrêmement efficace en énergie et alimenté par des sources d’énergie renouvelable sur site et/ou hors site, avec une éventuelle compensation carbone. » UKGBC
Une énergie d’exploitation zéro émissions nettes exige généralement une réduction initiale de la consommation énergétique du bâtiment. Les émissions restantes peuvent ensuite être compensées par des crédits carbone. Ces compensations ne devraient être envisagées qu’une fois que les limites de réduction carbone ont été atteintes. Elles peuvent être utilisées dans le cadre des objectifs Zéro net, variables selon les secteurs, et des frameworks Zéro net.
Net Zero Carbon for Manufacturers is defined in the same way as net zero for corporates. This requires the reducing of relevant organisational scope 1, 2, and 3 emissions (refer to “Scope of Emissions”) to zero, or to a residual level that is consistent with reaching net-zero emissions in alignment with the global 1.5°C reduction pathways.
Any residual emissions which cannot be reduced to zero must be neutralized via carbon removals at the net-zero target year as well as for any GHG emissions released into the atmosphere thereafter. Offsets should only be considered once actual carbon reduction limits have been reached. The extent offsets can be utilised under Net Zero targets can vary between different Net Zero frameworks.
Classification des gaz à effet de serre en trois groupes, selon le GHG Protcol, un standard pour la comptabilisation et la déclaration des émissions carbone.
Le scope 1 concerne les émissions directes de ressources possédées ou contrôlées par l’entreprise, par exemple les émissions issues de la combustion par des chaudières, fourneaux ou véhicules possédés ou contrôlés par l’entreprise.
Le scope 2 concerne les émissions indirectes induites par la consommation de ressources achetées, comme l’électricité, la chaleur, la vapeur ou le froid.
Le scope 3 regroupe toutes les autres émissions indirectes liées à la chaîne de valeur complète d’une entreprise et considère les émissions produites comme une conséquence des activités « en amont » et « en aval » de l’entreprise.
Coillte est responsable de la gestion de 440 000 hectares de terrains principalement forestiers. Il s’agit de la plus grande société d’exploitation forestière d’Irlande et du premier producteur de bois certifié, une ressource naturelle, renouvelable et durable. Également le plus grand fournisseur d’espaces de loisirs extérieurs en Irlande, Coillte produit de l’énergie éolienne sur son territoire, fabrique des panneaux en bois et entreprend des projets de réhabilitation écologique de grande envergure. Coillte offre tous les avantages de la sylviculture, que ce soit pour le climat, la nature, le bois ou les personnes.
La gestion forestière de Coillte est certifiée durable par le FSC®¹ (Forest Stewardship Council®) [numéro de certification : SA-FM/COC -000706] et le PEFC² (Programme de reconnaissance des certifications forestières) [SA-PEFC-FM/COC-000706]. La Soil Association effectue, pour le compte de ces deux programmes de certification, des audits et contrôles des exploitants forestiers afin de vérifier que leurs pratiques respectent les normes de gestion forestière strictes, basées sur des critères sociaux, économiques et environnementaux.
¹Numéro de licence FSC® : FSC- C005714
²Numéro de licence PEFC : PEFC/17-23-042